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LA VILLE ENCHANTÉE

ni avec la peur. Mais tout le temps, il garda un air de surprise d’autant plus visible qu’il prenait plus de peine à nous le cacher. Manifestement il ne s’expliquait pas que de tels événements se produisissent sans que l’autorité ecclésiastique y participât de quelque façon. À moi aussi, cette rencontre paraissait bien singulière.

L’active diversion que je viens de dire nous fut excellente. Cloués sur place à contempler l’épais rideau de ténèbres qui nous dérobait la vue de Semur, nous serions devenus fous, comme il advint à quelques-uns des nôtres. Mais voyez la bizarrerie humaine. À la recherche incessante de quelque brèche qui nous rendît possible l’accès de Semur, nous ne songions même pas à nous demander ce que nous aurions fait en cas de succès. La brèche trouvée, aurions-