Page:Oliphant - La Ville enchantee.djvu/187

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
154
LA VILLE ENCHANTÉE

de lui, nous étions suspendus à ses lèvres. Le moindre mot, le moindre souffle de cet homme nous était sacré.

« Ce ne sont pas les morts. Ce sont les vivants, ceux qui ne doivent plus mourir et qui habitent — il s’arrêta longuement — dans une autre sphère. D’autres travaux les occupent, qu’ils ont interrompus à cause de nous. Ils demandent : « Comprenez-vous maintenant ? — Comprenez-vous maintenant ? » Voilà ce qu’ils m’ont chargé de vous dire.

— Quoi, dis-je ou du moins essayai-je de dire, mais mes lèvres se refusaient à la parole — que nous faut-il donc comprendre ? »

Mais une vive clameur s’élevait de la foule et tous répondaient : « Ah ! oui, oui, oui ! » tous, les hommes comme les femmes ; les uns sanglotaient, d’autres faisaient le signe