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XIII
INTRODUCTION

languide et plus déliée du sexe aux longs cheveux, peut être mis en parallèle avec la perfection d’un Théophile Gautier dans la Morte amoureuse. Certes l’Anglaise n’atteint ni ne recherche l’exécution plastique, le relief solide, le rendu de notre grand artiste érudit, mais elle emploie toutes les délicatesses, toutes les pudeurs d’une âme féminine, — ressources trop négligées de nos sœurs écrivains de France.

Peut-être les mauvais garçons que nous sommes s’étonneront-ils de l’atmosphère mystique où ce livre nous transporte. Le sentiment du surnaturel pénètre rarement nos œuvres d’art. Celle-ci en est tout embaumée. Voilà bien pourquoi je la recommande aux lecteurs. Ils sont nombreux autour de