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LA VILLE ENCHANTÉE

le vendredi. On la croyait, on promettait tout et plus encore. C’était du délire. Seule, Mme Martin restait calme et silencieuse. Elle avait pitié de ces femmes, mais visiblement elle ne partageait pas leurs transports. J’aurais voulu qu’elle parlât ; mais, comme elle se taisait, je crus nécessaire d’intervenir : « Mère Julie, dis-je, et vous aussi, mes bonnes femmes, nous sommes au milieu de la nuit et il nous faut prendre encore un peu de repos si nous voulons avoir assez de forces pour le travail qui nous reste à faire. Ce n’est pas ma fille ni moi qui vous empêcherons de promettre à Dieu ce que vous voudrez. Mais pour l’instant, calmez-vous et allez dormir. Les saints anges n’y voient sans doute pas de difficultés et en tout cas le bon Dieu vous le permet. »