Elle remonta dans ses appartements en branlant la tête, pendant que je faisais comprendre à cet homme que je ne permettrais pas que dans ma propre maison on manquât de respect à ma mère. « Elle a ses opinions, ajoutai-je, qu’elle partage avec tant de dames respectables. Ici, du moins, ses opinions doivent être sacrées. » Pour être juste, je tiens à ajouter que Gros-Jean, ainsi éclairé par moi, rougit lui-même de ses propos.
L’heure venue de nos confidences quotidiennes, le récit que je fis à ma femme des incidents qu’on vient de lire la remplit d’angoisse. « Je ne veux pas croire, me dit-elle, qu’ils soient aussi mauvais que belle-maman se l’imagine, mais oh ! mon ami, où allons-nous donc si la foi est vraiment morte chez ces pauvres gens ?