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LA VILLE ENCHANTÉE

L’autre employé — un certain Gallais du quartier Saint-Médard — moins familier car il n’avait eu avec moi que des relations officielles, enleva son chapeau et dit : « Si j’étais monsieur le Maire, sauf votre respect, je ne me risquerais pas dans ce danger inconnu, en compagnie de cet homme-ci, un dévot, un clérical et qui a des visions.

— Ce n’est pas un clérical, répondis-je, mais un bon citoyen. Allons, passez-moi votre lanterne. Où que le devoir me conduise, me croyez-vous capable de reculer ? Non, mes bons amis, le maire d’une commune française ne craint ni homme ni diable dans l’exercice de ses fonctions. Monsieur Paul, passez devant… »

À ce mot de diable, la figure de Riou s’était soudain contractée. Il se signa derechef. À cette fois, je ne pus m’empêcher