Page:Olivier de Magny.- Les soupirs, 1874.djvu/4

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AVERTISSEMENT


// convient, au refte, d’entrer dans des explications plus étendues. Les Soui^xvs forment une férié de ijôfonnetSy interrompue en deux endroits ÇS,S. 94 & 160) par deux pièces femblables de du Bellay & de Pierre Gilibert. H exifie, en outre, dans ce recueil, deux fonnets en double emploi, fous les «o» 12^4^. Par un refpeS, exagéré peut-être, pour tœuvre de Magny, nous avons cru devoir, comme t éditeur primitif, laijfer fubjifter toutes ces particularités. Voici, i ailleurs, les motifs qui juftifient cette réfolution. Le premier fonnet ne fe retrouve point dans les éditions colleBives de du Bellay, & celui de Gilibert, une des rares pro^ duBions françaifes de ce poète latinifie, nous fournit fur les mœurs romaines au XVl^ fiècle, un témoignage piquant. Enfin, pour corriger une répétition fans importance^ il eût fallu fupprimer un numéro dans la férié des fonnets ou modifier la férié elle-même. Or, tun ou Vautre de ces deux partis n aurait pu quitre trop tardivement expliqué dans une note placée à la fin du volume. De pareilles confidérations ne mettaient pas obfiacle à la fupprejpon des fiances faifant fuite aux Soufpirs de Magny, fous le titre : « A un de fes meilleurs frigneurs iniufiement calomnié, » Quoique cette pièce ait été écrite à Rome, (t quelle