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LA POLYANDRIE
AU TIBET ET CHEZ LES ARYAS HINDOUS


RÉPONSE À M. DE UJFALVY
lue à la séance du 15 mars 1883


À la suite des intéressantes communications que nous ont faites, il y a quelques semaines, M. Rousselet et M. Vinson sur les mœurs conjugales des populations de l’Inde méridionale, j’ai demandé à témoigner de l’usage de la polyandrie chez les Aryas Hindous de l’Inde du Nord, dès les premières époques historiques de leur nationalité.

Je viens satisfaire à l’engagement que j’ai pris, mais avant de fournir sur la question que j’ai ainsi mise en avant les détails circonstanciés que j’ai pu recueillir, je tiens à présenter de courtes observations sur des points d’ethnographie et d’histoire qu’a traités M. de Ujfalvy à la réunion du 18 janvier dernier.

Il s’agit, d’une part, de rapporter à leur véritable cause les angoisses de famine qui, au Ladâk et au Tibet, se produisent, paraît-il, chez les familles coloniales établies sur de vastes territoires, et, d’autre part, de ramener à l’exactitude historique les critiques plus que sévères que notre collègue n’a pas craint d’émettre sur le caractère de Jules Klaproth.

Ici et là, je serai bref.