Page:Olympe de Gouges - Le Mariage inattendu de Chérubin.djvu/112

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Le Duc.

Allons nous occuper du bonheur de ces deux Amans. (À Chérubin.) Ma fille ſera heureuſe avec vous, Monſieur le Marquis, & ſa félicité va bien nous dédommager des peines que nous avons ſouffertes. Il me tarde de la préſenter à la Cour.

Le Comte.

Elle en fera le plus bel ornement.

Figaro, à Baſile.

Que dites-vous de tout ceci, notre Maître à chanter ? Vous en paroiſſez ébahi.

Basile.

Je vois que tout eſt poſſible, dans ce bas monde. Tout eſt bien, dit un certain axiôme ; moi j’y mets une variation. Tout eſt bien pour ceux à qui tout réuſſit.

Figaro.

Ainſi, d’après ta morale, je vois, notre ancien Maître à chanter, que tu n’as plus rien à faire dans cette maiſon ; je te conſeille donc de parcourir philoſophiquement les quatre parties du monde, &, ſi tu trouves un de ces Meſſieurs commodes… tu m’entends, qui te vaille, crois-moi, abandonne-