Page:Olympe de Gouges - Le Mariage inattendu de Chérubin.djvu/61

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Le Comte.

Vous ſçavez, ma chère Comteſſe, qu’il n’y a ici qu’une voiture & qu’un attelage de berline.

Susanne.

Mais, Monſeigneur ; venez auſſi avec nous.

Figaro.

Est-ce que Monſeigneur ne vient pas ?

Basile, regardant le Comte.

Monſeigneur ſait bien qu’il a des affaires avec ſes Fermiers.

Le Comte.

J’ai des choſes eſſentielles à régler avec eux. Sans cela j’aurois été du nombre volontiers. Je vais partir pour la chaſſe. Comteſſe, je vous laiſſe le ſoin de diſpoſer tout pour la fête où j’aſſiſterai à mon retour.

La Comtesse.

Je ſuis d’avis qu’on la faſſe dans le parc.

Le Comte.

C’eſt fort bien vu. Les Filles du village la préféreront. Elles aiment mieux danſer ſur la verdure que ſous des lambris dorés. Adieu, je vous laiſſe. (À Baſile.) Suivez-moi.

(Ils ſortent.)