Page:On peut toujours ajouter un rayon au Soleil, 1995.pdf/26

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aurait pu nous être utile. Nous étions tellement focalisés sur le fait d’adopter que nous avions oublié que nous nous rendions avant tout dans un pays étranger, dans lequel il fallait se débrouiller tant bien que mal. Nous avons donc pu loger avec ces couples français dans un petit hôtel que l’un d’entre eux avait réservé. Le propriétaire de l’hôtel est venu nous chercher à l’aéroport. Il nous a assuré qu’il pourrait nous loger sans problèmes. Il nous a tous entassés dans sa voiture. Au total, nous étions sept avec nos bagages en sus ! Il faisait une chaleur terrible. Notre premier réflexe a été d’ouvrir une vitre. Notre conducteur nous a demandé de la refermer au plus vite : "Vous n’y pensez pas, au premier feu rouge, on risque de vous voler vos montres ou vos sacs ! " Nous étions bel et bien en Colombie…

Nous étions tellement heureux de pouvoir nous retrouver avec d’autres français que nous avons accepté sans trop rechigner d’être logés dans une sorte de cagibi avec juste un lit à une place. Tant bien que mal, on a rajouté un matelas entre le lavabo et la porte… cela pour le prix, bien entendu, d’une chambre d’hôtel classique !