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Une « brunette » à adopter

Nous sommes arrivés à Tîrgu-Jiu. Dans cette ville, il y avait des possibilités pour adopter.

Et là, j’ai été effaré. Toute la ville semblait envahie par des couples qui cherchaient à adopter. Et pourtant, ce n’était qu’une petite ville de province ! Au Pérou, nous avions joué les pionniers quasiment en solitaire. Mais là, c’était la ruée vers l’or ! C’était vraiment le Far West, dans tous les sens du terme. Jusqu’aux bagarres de western !

Je me suis senti très mal à l’aise. Nous étions vraiment les occidentaux qui envahissaient le pays, avec nos dollars, notre mentalité de vainqueurs. J’ai souvent eu honte de réflexions de certains Français. Ils ne se préoccupaient pas le moins du monde des Roumains. Ils n’avaient aucune envie de les connaître ni de les comprendre.

Nous sommes allés trouver une certaine Doïna dont la S.E.R.A. nous avait donné l’adresse. Elle parlait très bien le français, et nous a accueilli très chaleureusement