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Page:Orain - Au pays de Rennes.djvu/190

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AU PAYS DE RENNES

C’est après cette dévastation que M. Conan, comte de Saint-Luc se rendit adjudicataire du château et de son parc de 52 hectares entièrement clos d’un mur qui a près d’une lieue de tour.

Le château actuel, qui avait été construit par le cardinal Raymond de Boisgelin, archevêque de Tours, tombait en ruines. M. de Saint-Luc le restaura complètement.

C’est un bâtiment, à caractère monumental, orné de trois pavillons, dont l’ensemble rappelle, dans des proportions à tous égards plus modestes, le château des Tuileries. Devant l’esplanade s’étend aujourd’hui une prairie de huit hectares agrémentée de massifs habilement disposés. Quant à l’ancienne futaie, qui couvrait le reste du parc, elle a fait place à de riches cultures.

Depuis plusieurs années le domaine de Cucé appartient à M. Langlois.

Presque en face Cucé, de l’autre côté de la route, apparaît le petit manoir de Hallouvry qui a conservé son antique chapelle. Il a été possédé, en 1782, par Godefroy Berthelot du Plessix, notaire des États de Bretagne, et plus tard par Morice du Lérain. Hallouvry est aujourd’hui la propriété du Grand Séminaire de Rennes.

Encore quelques pas et nous sommes à Chantepie (de cantu picœ).

Cette paroisse est antérieure au XIIIe siècle. L’église du XVe siècle, possède deux fenêtres et une porte du style ogival flamboyant.