Page:Osmont - Le Mouvements symboliste, 1917.djvu/105

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co travail [paisible cl fccoiul, le regret le pénètre de sa vie gaspillée :

Le ciel est, par-dessus le toit,

Si bleu, si calme ! l n arbre par-dessus le toit

lîerce sa palme.

La clocbe dans le ciel qu'on voit

Doucement tinte, Un oiseau dans l'arbre qu'on voit

Chante sa plainte.

Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là.

Calme et tranquille. Cette paisible rumeur-là

\ ient de la ville.

Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà

Pleurant sans cesse. Oh ! qu'as-tu fait, toi que voilà,

De ta jeunesse ?

Il pense encore à son amour, mais c'est avec humilité qu'il sollicite son pardon, impitoyablement refusé :

Allez, rien n'est meilleur à l'âme Que de faire une àme moins triste.

Elle est en peine et de passage L'âme qui soufTre sans colère. Et comme sa morale est claire... Écoutez la chanson bien sage.