Page:Osmont - Le Mouvements symboliste, 1917.djvu/91

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la moNcMHic di'^ Icctciiis. une coiiclusioii s'iinposail : ils ont pris à la lotlrc la formule h('gélieime, ont fail la création dans lenr cervelle, se sont crus le centre (lu inoncle.

P<^ur un disciple de haute valeur comme V.-E. \li- chelet ou le comte de Larmandie, cond)ien d'outrés gonllées comme... tel ou tel (ju il vaut mieux ignorer î Seuls pouvaient vivre le Symbolisme et le iaire vivre ceux (jui étaient capables d'en interpréter les images avec une magie égale au génie qui les écrivit. Les autres n'y pouvaient voir et n'y ont trouvé que l'image de leur sottise, l'origine de leur folie. Or, l'écrivain est responsable des courants d'idées qu'il a créés. C'est là son risque et sa gloire. La fin d'Axel — cette fin qu'il voulait préciser encore — montre seule, dans touteloeuvre de Villiers, l'infirmité de l'Homme, la nécessité de la Loi.

Certes, il nous est permis de mépriser avec le poète

Ce monde où raction n'est pas la sœur du rêve.

La Société, nous le savons, n'est pas douce au rêveur, à l'artiste. Peut-être celui-ci a-t-il mieux à faire que la dédaigner. Il n'est pas nécessaire que son œuvre con- tienne un enseignement direct, pédantes(jue, suscep- tible d'amener l'ennui. Il suffit que, fauteur d'énergie, il comprenne que l'action, si elle n'est pas la sœur du rêve, peut en devenir l'épouse, (ju'il suffit pour