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DES POÈMES D’OSSIAN.

lui donner à ce sujet des renseignements précis. L’évêque le satisfit pleinement dans des lettres qui existent encore et se trouvent annexées à d’autres pièces justificatives. Il résulte de l’examen de ces nouveaux documents :

1o Que le révérend John Farquharson a recueilli dans la haute Écosse vers 1745 un grand nombre de poèmes gallics auxquels il avait lui-même donné le nom de : Poèmes d’Ossian, et qu’il affirmait n’être point inférieurs à ceux d’Homère et de Virgile.

2o Que ces manuscrits restèrent en sa possession au collége écossais de Douai, ensuite à celui de Dinan depuis 1760 ou 65 jusqu’en 1775, année de son retour en Écosse.

3o Que, se rendant de Dinan en Écosse, il alla passer quelques jours à Douai auprès de ses compatriotes et leur laissa son manuscrit.

4o Qu’en 1766 ou 67, M. Glendoning de Parton lui ayant envoyé la traduction des poésies ossianiques de Macpherson, il les compara avec celles de sa collection et revit de cette manière tout le poème de Fingal et de Témora et quelques-uns des autres.

5o Enfin, que M. Farquharson reprochait souvent à la version de Macpherson de faire