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Page:Ossip-Lourié - Nouvelles Pensées de Tolstoï.djvu/25

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NOUVELLES
PENSÉES DE TOLSTOÏ
I
LA VIE. — L’HOMME. — LA SOCIÉTÉ

1. — Lecteur, qui que tu sois, je t’aime. Bien loin de vouloir te chagriner, t’offenser et introduire le mal dans ta vie, je ne souhaite qu’une chose, — t’être utile.

Mais j’aurai beau écrire avec le plus de talent possible, j’aurai beau avoir raison, au point de vue logique, je ne pourrai pas te convaincre, si ton esprit lutte contre le mien, et si ton cœur reste froid. Ne raisonnons donc pas. Je ne te demande qu’une chose : consulte ton cœur.

2. — Le soleil ne donne la vie qu’à ceux en qui elle a déjà germé.

3. — Notre sagesse, malgré son incontestable justesse, ne nous donne pas le savoir du sens de notre vie ; tandis que toute l’humanité qui crée la vie semble ne pas douter de son sens.

OSSIP-LOURIÉ. — Nouv. Pensées de Tolstoï. 1