Page:Ossip-Lourié - Pensées de Tolstoï.djvu/26

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mesure et qui ne peut être comparée à aucune autre et, par suite, l’anéantissement de la vie pour la vie n’a aucun sens.

3. — Pour saisir le sens de la vie, il faut avant tout que la vie ne soit pas absurde, ni méchante ; — L’intelligence ne vient qu’après.

4. — La vie est dans la recherche de l’inconnu et dans la subordination de l’action aux connaissances nouvellement acquises. C’est là la vie de chaque individu comme la vie de toute l’humanité.

5. — La semence qui tombe sur un sol fertile croît ; celle qui tombe sur un sol stérile périt. Seul l’esprit donne aux hommes la vie, et il dépend des hommes de la garder ou de la perdre. Le mal n’existe pas aux yeux de l’esprit :