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4 Car le prince est le ministre de Dieu, pour ton bien ; mais si tu fais mal, crains, parce qu’il ne porte point l’épée en vain ; car il est ministre de Dieu, et vengeur pour punir celui qui fait mal.

5 C’est pourquoi il est nécessaire d’être soumis, non-seulement par la crainte de la punition, mais aussi à cause de la conscience.

6 C’est aussi pour cela que vous payez les tributs, parce qu’ils sont les ministres de Dieu, qui s’appliquent sans cesse à leur emploi.

7 Rendez donc à chacun ce qui lui est dû ; le tribut, à qui vous devez le tribut ; les impôts, à qui vous devez les impôts ; la crainte, à qui vous devez la crainte ; l’honneur, à qui vous devez l’honneur.

8 Ne soyez redevables à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime les autres, a accompli la loi.

9 Car ce qui est dit : Tu ne commettras point adultère ; tu ne tueras point ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; tu ne convoiteras point ; et s’il y a quelque autre commandement, tout est compris sommairement dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

10 La charité ne fait point de mal au prochain ; la charité est donc l’accomplissement de la loi.

11 Et vous devez faire cela, vu le temps où nous sommes ; car c’est ici l’heure de nous réveiller du sommeil, puisque le salut est maintenant plus près de nous, que lorsque nous avons cru.

12 La nuit est passée, et le jour est approché ; rejetons donc les œuvres de ténèbres, et revêtons-nous des armes de lumière.

13 Marchons honnêtement comme de jour, et non dans les débauches et dans l’ivrognerie, dans la luxure et dans les impudicités, dans les querelles et dans l’envie ;

14 mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour satisfaire ses convoitises.



De la tolérance envers ceux qui sont faibles dans la foi, et de la liberté qui édifie.


1 Quant à celui qui est faible dans la foi, recevez-le avec bonté, sans contestations et sans disputes.

2 L’un croit qu’on peut manger de tout ; et celui qui est faible dans la foi, ne mange que des herbes.

3 Que celui qui mange de tout, ne méprise pas celui qui ne mange que des herbes ; et que celui qui ne mange que des herbes, ne condamne pas celui qui mange de tout ; car Dieu l’a pris à lui.

4 Qui es-tu, toi, qui condamnes le serviteur d’autrui ? S’il se tient ferme, ou s’il tombe, c’est à son maître de le juger ; mais il sera affermi, car Dieu est puissant pour l’affermir.

5 L’un met de la différence entre un jour et un autre ; l’autre juge que tous les jours sont égaux ; que chacun agisse selon qu’il est pleinement persuadé dans son esprit.

6 Celui qui observe les jours, les observe, ayant égard au Seigneur ; et celui qui ne les observe pas, ne les observe pas, ayant aussi égard au Seigneur ; celui qui mange de tout, mange, ayant égard au Seigneur, car il en rend grâces à Dieu ; et celui qui ne mange pas de tout, ne mange pas, ayant égard au Seigneur ; et il en rend aussi grâces à Dieu.

7 En effet, aucun de nous ne vit pour soi-même, et aucun de nous ne meurt pour soi-même.

8 Car, soit que nous vivions, nous vivons pour le Seigneur ; soit que nous mourions, nous mourons pour le Seigneur ; soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur ;

9 car c’est pour cela que Christ est mort, et qu’il est ressuscité, et qu’il a repris la vie, afin qu’il dominât sur les morts et sur les vivants.

10 Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Et toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Christ.