un Chinois, un Zoulou, on ne douterait pas qu’on se trouve en présence de colimaçons de race blanche, de race jaune et de race noire. Les dissemblances entre races humaines ne se bornent pas à la couleur de la peau, à la hauteur de la taille, au galbe du nez ; elles portent encore sur le sang, le tissu musculaire, et plus particulièrement sur la forme de la tête, du crâne. « Nous n’avons pas, dit le poète, la caboche faite de même. » Mais le problème doit être posé de manière qu’il écarte les termes de supériorité et d’infériorité pour retenir celui de dissemblance.
Variétés humaines. — D’après les différences les plus frappantes de la constitution physique, l’espèce humaine se divise en cinq races ou variétés étendues comme il est défini ci-dessous :
1° La race blanche ou caucasienne répandue dans l’Europe, l’Asie occidentale et méridionale, dans l’Afrique septentrionale et en Amérique. 2° La race jaune ou mongole dans l’Asie orientale et septentrionale et dans les régions arctiques de l’Asie, de l’Europe et de l’Amérique. 3° La race noire ou africaine dans l’Afrique centrale et méridionale, l’Amérique et l’Océanie. 4° La race olivâtre ou malaise dans l’Océanie et dans le S.-E. de l’Asie. 5° La race rouge ou américaine dans l’Amérique qui est occupée aussi aujourd’hui par la race blanche et par des variétés métisses.
Les races, pour autant qu’elles ont pu être observées, donnent lieu à des caractéristiques propres. Ainsi, dans l’espèce nègre, le cerveau est moins développé que dans l’espèce blanche, les circonvolutions sont moins profondes et les nerfs qui émanent de ce centre pour se répandre dans les organes des sens sont beaucoup plus volumineux. De là un degré de perfection bien plus prononcé dans les organes, de sorte que ceux-ci paraissent avoir en plus ce que l’intelligence possède en moins. En effet, les nègres ont l’ouïe, la vue, l’odorat, le goût et le toucher bien plus développés que les blancs. Pour les travaux intellectuels, ils n’ont que peu d’apti-