Page:Otlet - Traité de documentation, 1934.djvu/444

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POSTFACE


Ce livre, commencé par un clair matin, s’achève précipitamment un soir aux ombres déjà lourdes. Je le dédie à ma femme, compagne, collaboratrice et gardienne des bons et des mauvais jours. Je le souhaite aux mains de mon petit-fils, l’autre génération. Ne pouvant en remettre le sort à mes compatriotes, je le confie à mes amis de toutes les nations : Décimalistes, Documentalistes, Humanistes, Mundanéistes !

On rapporte qu’Héraclite ne parvenant pas à intéresser ses contemporains, jeta son manuscrit derrière l’autel du Temple d’Artémise, dans l’espoir qu’il y serait retrouvé plus tard par des hommes de meilleure compréhension. Ainsi nous en parvinrent des fragments, objet déjà d’une immense littérature. — Il n’y a plus de Temple d’Artémise, mais il y a l’Imprimerie, il y a les Typographes, obscurs et loyaux amis.

Bruxelles, hors le Palais Mondial, août 1934,
où le jour 15e, ici se réunit le Conseil de
l’Institut International de Documentation.

LIBER : LUX, INSTRUMENTUM, CONSOLATIO : FICTIO
MUNDUS : NATURE, HOMO, SOCIETAS, DEUS



NOVAM EVOLVERE HUMANITATEM — MELIOREM EXALTARE
CIVILISATIONEM — ALTIORES CUM REBUS JUNGERE IDEAS —
OPUS MAXIMUM INSTRUERE MUNDANEUM.