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Page:Ott - Hegel et la Philosophie allemande, 1844.djvu/17

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gique de Hegel, elles sont nettement séparées de la partie analytique ; le reste, à l’exception de la Philosophie du droit, n’est pas accompagné de remarques. Nous avons eu pour but, dans cette partie critique, d’un côté, de rendre plus intelligible la pensée des auteurs, en la mettant en regard de l’opinion commune, et de la compléter par certains détails déplacés dans l’analyse ; de l’autre, de combattre des doctrines qui ne sont pas les nôtres, et dont nous ne voulions pas nous faire l’interprète sans protester en même temps contre elles.

On nous taxera peut-être de présomption, d’avoir osé nous attaquer corps à corps au plus profond penseur de l’Allemagne moderne. Je serais bien audacieux, en effet, si je ne cherchais mes forces qu’en moi-même. Mais dans ma critique, comme dans mon exposition, je ne suis que l’interprète d’idées qui ne m’appartiennent pas en propre, qui forment le bien commun d’une école, à laquelle mes convictions sont acquises, et dont je ne suis qu’un des plus faibles organes. Qu’il me soit permis, en terminant ces lignes, d’exprimer au chef de cette école, à M. Buchez, ma vive reconnais-