Aller au contenu

Page:Ovide - Œuvres complètes, Nisard, 1850.djvu/554

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
526
OVIDE.

(17). L’Ossa, montagne de la Thessalie, aujourd’hui Cossoro ou Oliva : c’était la demeure des Centaures.

(18). Lycaon était roi d’Arcadie, fils de Pélasgus ou de Titan et de la Terre, et contemporain de Cécrops.

(19). Ovide, dans cette topographie du ciel, paraît avoir en vue les beaux édifices de Rome, et surtout le quartier où était situé le palais d’Auguste.

(20). Le Ménale, montagne du Péloponèse, dans l’Arcadie. Elle reçut son nom de Ménalus, fils de Lycaon, roi de cette contrée ; c’était la demeure du dieu Pan.

(21). Le Cyllène, le mont le plus élevé du Péloponèse, dans l’Arcadie ; Mercure avait un temple et un bois de citronniers sur la cime du mont Cyllène, de là son nom de Cyllenes.

(22). Le Lycée, montagne d’Arcadie. Sur son sommet, qu’on appelait sacré, étaient deux temples, élevés l’un à Jupiter, l’autre au dieu Pan.

(23). L’Arcadie, contrée de la Grèce dans le Péloponèse, située entre l’Achaïe et la Messénie, l’Élide et le pays d’Argos. Elle tire son nom d’Arcus, son troisième roi.

(24). Érynnis ou Érynnies, était le nom donné par les Grecs aux Euménides ou Furies.

(25). Voici vraisemblablement l’origine de cette tradition. Au temps de Deucalion, venu de l’Asie dans la Grèce vers l’an 1574 avant Jésus-Christ, les fleuves de Thessalie, grossis par des pluies abondantes, franchirent leurs digues et se répandirent sur la Thessalie et sur les contrées voisines. Deucalion et ceux de ses sujets qui purent échapper à l’inondation se retirèrent sur le Parnasse : quand les eaux se furent écoulées, ils redescendirent dans la plaine. Leurs enfants sont ces pierres mystérieuses qui, jetées par Deucalion et Pyrrha, repeuplèrent le monde.

(26). Le Parnasse, en latin Parnassus, montagne de la Phocide. Les anciens la croyaient placée au milieu de la terre, ou plutôt de la Grèce.

(27). Deucalion, fils de Prométhée, petit-fils de Japet, régna dans les environs du Parnasse en Thessalie.

(28). Coryce, antre consacré aux Muses, situé au pied du Parnasse ; on donnait aux Muses le nom de Corycies ou Corycides.

(29). Céphise, fleuve de la Béotie, était célèbre par la limpidité de ses eaux ; Céphise fut père de Narcisse, et reçut les honneurs divins.

(30). Les Jeux Pythiques ou Pythiens furent institués, selon Pausanias, par Jason ou Diomède ; selon le Scoliaste de Pindare, par Euricholus de Thessalie, qui n’en fut que le restaurateur, au dire de Pausanias.

(31). Le Pénée prend sa source au pied du Pinde, traverse la Thessalie d’occident en orient, et va se jeter dans la mer de Thermaïque. Sur ses bords croissaient un grand nombre de lauriers : c’est là sans doute ce qui a donné lieu à la fable de Daphné, dont le nom grec Δάφνη signifie laurier.

(32). Claros, île de la mer Égée, non loin de Colophon. Il y avait là un temple célèbre et un oracle d’Apollon.

(33). Ténédos, auparavant Leucophrys, île de la mer Égée, entre Mytilène et l’Hellespont, dans le voisinage de Troie. Apollon y était honoré sous le nom de Smyntheus.

(34). Palace, ville de Lycie, dans l’Asie Mineure.

(35). Plusieurs commentateurs pensent que devant le palais des Césars on voyait un chêne planté entre deux lauriers. (Ovide, Tristes, liv. I, 3, et Valère-Maxime, 1. XI, c. 5.)

(36). Hémonie était le nom donné à la Thessalie, selon quelques auteurs, par Hæmonia, fille de Deucalion et de Pyrrha, et, selon d’autres, par Æmonius, fils de Pelasgus.

(37). Le Sperchius, fleuve de Thessalie, prenait sa source dans le mont Œta, et se jetait dans le golfe Maliaque, aujourd’hui Négrepont.

(38). L’Énipée, rivière de Thessalie, sortait du mont Othrys et se jetait dans l’Apidan.

(39). L’Apidan, autre rivière de Thessalie, a sa source dans les montagnes de la Perrhébie, près du mont Olympe.

(40. ) L’Amphryse, fleuve de Thessalie.

(41). L’Éas, rivière de l’Épire, aujourd’hui l’Albanie ; on l’appelle Polina.

(42). Inachus était Gis de l’Océan, selon les poètes, et, suivant Apollodore, le premier roi d’Argos, comme Argos fut le plus ancien royaume connu de la Grèce.

(43). Argus surnommé πανοπτες, c’est-à-dire tout yeux, probablement à cause de sa vigilance et de sa sagesse. Fils d’Arestor, et arrière-petit-fils d’Argus, fils de Jupiter et de Niobé, il bâtit Argos et lui donna son nom.

(44). Cette Pléiade était Maïa, fille d’Atlas, roi de Mauritanie, et de Pléione, fille de l’Océan.

(45). Le caducée était ainsi nommé du latin cadere, tomber, parce qu’on lui attribuait la vertu d’apaiser les querelles et de terminer les différends.

(46). Naïades ou Naïdes (du mot grec ναιειν couler) ; c’étaient les divinités des fleuves et des fontaines ; elles séjournaient quelquefois dans les bois, ou folâtraient dans les prairies. Elles étaient filles de Jupiter.

(47). Les Hamadryades étaient préposées, ainsi que les Dryades, à la garde des forêts. Il n’était permis de couper les arbres que lorsqu’on était certain que les Dryades les avaient abandonnés.

(48). Nonacris, montagne et ville de l’Arcadie, non loin du fleuve Ladon.

(49). Ladon, fleuve d’Arcadie, célèbre par la limpidité de ses eaux.