Page:Ovide - Métamorphoses, traduction Gros, 1866.djvu/492

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LIVRE TREIZIÈME AJAXET DLVSSESE DISPUTENT LESARMESDACHILLE. — LE SANG D’AJAXESTCHANGÉ ENFLEUR. I. Les chefs ont pris place, et la foule se tient debout autour d’eux. Ajax se lève, fier de son immense bouclier. Incapable de contenir son courroux, il jette un regard farouche sur le rivage de Sigée et sur la flotte qui le couvre ; puis, les bras tendus, il s’écrie : « O Jupiter ! c’est à la vue de nos vaisseaux que nous plaidons, et c’est Ulysse qu’on met en parallèle avec moi, lui qui n’a pas rougi de fuir devant les feux dont Hector menaçait notre flotte, tandis que moi, je les ai bravés, je les ai repoussés ! Il y a sans doute moins de danger à faire assaut de discours imposteurs qu’à combattre l’épée à la main ! Mais il m’est aussi difficile de bien parler qu’il l’est à Ulysse de bien agir ; et je l’emporte LIBER TERTIUS DECIMUS ÀJAXETULYSSES DEÀCHiLLIS ÀIWÏSC0X7EKDUKT.AJACISSANGtfIS INFLOREïICONVERTITDR. I. Conscdereduces, et, vulgislantecorona, Surgitad hos elypeidominusseplempïicisÂjax. Utqueerat impatiensiras, sigeiatorvo Littorarespexit, classemquein littore, vultu, Intendensquemanus : « Agimus, pro Jupiter1inquit, 5 Anterates causam, et mecumconferturUlysses ! At nonhectoreisdubitavitcedereflammis, Quasegosuslinui, quasIiaca classefugavi. Tuliusest igiturfictiscontendereverbis, Quampugnaremanu.Sednecmihidicerepromplum, 10 Kecfacereest isti ; quantumqueegomarteferoci,