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MÉTAMORPHOSES

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La crainte me saisit, je l’avoue, et, descendu sur celle terre, je m’y suis attaché. » COMPAGNONS DEDIOMEDE CHANGES ENOISEAUX. IV. Lorsque Macaréeeut cessé de parier, on enferma la dépouille de la nourrice d’Énée dans une urne de marbre avec cette courte épitaphe sur son tombeau : D’Énéeenverssa nourriceCaiète Admireicile pieuxdévouement : Il mesauvadesGrecs, et par ce monument Desa reconnaissance il acquittala dette. Les Troyens détachèrent le câble qui retenait leur navire, et, laissant loin d’eux les artifices et le palais de l’infâme déesse, ils se dirigèrent vers le bois qui ombrage le Tibre avant qu’il porte à la mer ses ondes limoneuses. Reçu sous le toit de Lalinus, fils de Faune, Énée obtint la main de sa fille par une lutte terrible. Un peuple belliqueux lui fit la guerre, et Turnus, furieux, réclama l’épouse qu’on lui avait promise. La Toscane inonda le Latium, et l’on se disputa longtemps la victoire. Chaque armée s’accrut de forces éU’angères. La cause des Rutules et celle des Troyens eut de nombreux défenseurs. Énée ne se Perlimui, fateor, nactusquehoclitlus adhaisi. » 440 EIOJ1EDIS socn m AVESHUTAXTUR. IV. FinieratMacareus, urnaqueoeneianulrix Conditaraarmorea, tumulobrèveCarmenhabehat : Hic meCaieteunoloepielatisalumnns Argolicoereptamquodebiiilignécremavit. Solviturherhosoreligatusab aggcrefunis, 5’di Et proculinsidias, infamatsequerelinquunt Tectadeoe, lucosquepetunt, ubi nubilusumbra In marecumÛavaprorunipitTibrisarena, Faunigenoeque domopoliturnataqueLatini, Nonsinemarietamen.Bellumcumgénieferoci i.’it ! Suscipitur, pactaquefurit pro conjugeTurnus. ConcurrilLatioTyrrheniaiota, diuque ArduasollicitisVictoriaquaîriturarmis. Augetulerquesuasexlernoroborevires, Et multiRululos, multitrojanatuenlur iii.’i