Page:Ozanam - Œuvres complètes, 2e éd, tome 01.djvu/47

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apprentis et les soldats, Seigneur, seriez-vous satisfait, et me laisseriez-vous la douceur de vieillir auprès de ma femme et d’achever l’éducation de mon enfant ? Peut-être, mon Dieu, ne le voulez-vous point ? Vous n’acceptez pas ces offrandes intéressées : vous rejetez mes holocaustes et mes sacrifices. C’est moi que vous demandez. Il est écrit au commencement du livre que je dois faire votre volonté. Et j’ai dit : Je viens, Seigneur. »

Je ne me permettrai pas d’ajouter à de telles paroles, mais je placerai ici quelques lignes qu’Ozanam écrivait à l’âge de vingt ans.

«  Nous ne sommes ici-bas que pour accomplir la volonté de la Providence. Cette volonté s’accomplit jour par jour, et celui qui meurt laissant sa tâche inachevée est aussi avancé aux yeux de la suprême justice que celui qui a le loisir de l’achever tout entière. »

Août 1862.

Les Œuvres d’Ozanam reparaissent aujourd’hui, et elles reparaissent avec une addition importante, la traduction du Purgatoire de Dante, accompagnée d’un Commentaire. Cette traduction est faite avec fidélité et amour ; l’auteur s’attache au texte en homme qui en