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LXVIII
À M. DUFRESNE
Dieppe, 28 août 1851.

Mon cher ami,

Pardonnez-moi d’avoir laissé si longtemps sans réponse l’aimable lettre où vous m’annonciez que Dieu vous faisait présent d’un second fils. Elle m’arriva dans un moment où j’étais bien chargé d’occupations chaque jour je me promettais de vous écrire, et toujours remettant je suis arrivé jusqu’à cette époque des vacances où je serais inexcusable si je ne payais mes dettes.Or, quelle dette puis-je acquitter avec plus de plaisir, puisque je dois commencer par des félicitations ? Tout me fait espérer que madame Dufresne et ses enfants continuent de se bien porter, que votre santé s’est raffermie, et que vous goûtez en paix ces joies de la famille qui sont comme la plus douce révélation et comme le sourire de la bonté divine. Pour moi, cher ami, la Providence m’a si bien partagé de ce côté que je serais trop heureux et que