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ANNÉE 1842

gneur daigna y ajouter consolèrent ci, affermirent les esprits. Quelques jours après, un discours de M. de Carné dans le même sens obtenait a la Chambre des députés le renvoi des pétitions au Ministre. Les idées graves et la discussion sérieuse finiront bien. Dieu merci, par l’emporter sur la polémique d’injures et de colère où les impies réussissent mieux que nous.

Ne pensez pas néanmoins que votre ami, dans les circonstances difficiles où nous sommes, n’ait eu des paroles sévères que pour les défenseurs imprudents de la vérité. Je fais mes efforts, qui sont faibles sans doute, pour soutenir, de concert avec M. Lenormant, M. Cœur et quelques autres, une lutte vigoureuse contre l’enseignement des professeurs du Collége de France. Pendant que M. Michelet et M. Quinet attaquaient le catholicisme même, sous le nom de jésuitisme, j’ai tâché de défendre dans trois leçons consécutives la Papauté, les Moines, l’Obéissance monastique. Je l’ai fait devant un auditoire très-nombreux, composé de ce même public qui la veille trépignait ailleurs. Pourtant je pas eu de tumulte, et en continuant l’histoire littéraire d’Italie, c’est-à-dire d’une.des plus chrétiennes contrées qui soient sous le soleil, je rencontrerai à chaque pas, et je n’éviterai jamais l’occasion d’établir l’enseignement, les bienfaits, les prodiges de l’Eglise.

Assistez-moi seulement, de vos prières, obtenez-