Page:Ozanam - Œuvres complètes, 3e éd, tome 11.djvu/423

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la plume ne messied point à la main qui tient la truelle. Ce sont les deux instruments des grands civilisateurs. Charlemagne en écrivait-il moins ses Capitulaires, tandis qu’il bâtissait sa basilique d’Aix-a-Chapelle  ? sans compter qu’il avait sur les épaules quelques millions de Saxons, de Lombards et de Sarrasins, tandis que votre repos n’est troublé que par les trois plus jolis enfants du monde. À ce propos, je suis le serviteur de M. Geoffroy et je baise, si vous le voulez bien, les mains de mademoiselle Marie et de mademoiselle Ursule. Je baise même celles de madame de la Villemarqué, et vous, cher ami, je vous embrasse fraternellement. Aussi bien, madame Ozanam, chargée de m’arracher plumes et livres, trouve que j’ai assez écrit et veut aussi faire sa petite visite à nos amis bretons. Il faut vous donner le bon exemple et obéir. Adieu donc, une fois encore, mais tout de bon à Dieu, c’est-à-dire Celui qui est le rendez-vous des amis séparés. Priez-le pour moi.

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