cortège le long des allées du Luxembourg qu’il traversait pour rentrer chez lui. Il était épuisé, mais il rapportait souvent des joies qu’il prisait au-dessus des plus enthousiastes applaudissements. Plusieurs pourraient élever la voix et dire « Vous m’avez fait chrétien, comme dans cette lettre qu’il reçut un jour après une de ses leçons à la Sorbonne.
« Monsieur,
« Il est impossible de ne pas croire ce que l’on exprime si bien et avec tant de cœur si ce peut être pour vous une satisfaction, que dis-je, un bonheur, éprouvez-le dans toute sa plénitude ; avant de vous entendre je ne croyais pas ; ce que n’avaient pu faire bon nombre de sermons, vous l’avez fait en un jour ; vous m’avez fait chrétien !…
« Recevez, monsieur, l’expression de ma joie et de ma reconnaissance. »