Monsieur et cher ami, C’est à Paris seulement que je viens de recevoir votre aimable lettre : elle ne m’avait pas trouve a Lyon, où j’ai passé de trop courtes vacances, qui se sont écoulées bien vite dans une douce réunion de famille, à la campagne mais les courses de chaque jour à la ville, les visites d’arrivée à faire, a recevoir ; quelques affaires de succession à régulariser, et bientôt après les adieux toutes ces occupations ont si bien dévoré tout mon temps qu’a peine ai-je pu trouver quelques heures de cabinet pour un article destiné au Correspondant de novembre[1]. Encore n’ai-je presque rien fait à cause de cette infirmité d’esprit qui me rend incapable de travailler, quand je respire une atmosphère de dissipation et que je ne m’enferme pas
- ↑ Le Correspondant. De l’Établissement du Christianisme en Allemagne ,(2° art.), t. IV,-p. 357 ; (3° art.), t. V, p. 166 ; (6° art.), t.VI, p.411;