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ANNÉE 1842

appelle surtout, sur mon prochain article, suite du premier, et qui sera lui-même suivi d’un troisième. Vous jugerez, sur ces trois chapitres, le projet du livre. Bientôt peut-être, j’aurai besoin de vous parler une seconde fois de ma velléité de concourir l’Académie française pour le discours sur Voltaire.

Dès ce moment, je veux vous remercier de l’obligeante communication que vous me faites. Cependant je ne puis vous dissimuler qu’eue m’embarrasse. J’aurais aimé ne pas savoir d’avance mon nom placé dans cette brochure de M. de Montalembert[1] . Il y a assurément un honneur périlleux à être cité comme une exception à une régie injurieuse ; mais c’est un honneur, et il y aurait lâcheté à faire effacer la citation : Je ne puis donc officiellement ni accepter, ni refuser l’éloge, et j’y dois rester étranger. Mais pour écarter toute réserve entre nous, voici mon opinion dont vous userez selon votre prudence. Si vous avez de pleins pouvoirs pour de courtes corrections, j’en demande une, non pas dans mon Intérêt, mais dans celui de la vérité.

Il n’est pas vrai, que les catholiques soient dans l’université à l’état d’un petit nombre d’exceptions la lettre de l’Archevêque de Lyon le dit au-

  1. Du Devoir des catholiques dans la question de la liberté d’enseignement (Œuvres complètes de M De Montalembert, t. IV, p.321.)