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ANNÉE 1842

présent, c’est qu’à ce premier rendez-vous où vous allez trouver les lettres de vos amis, vous trouviez aussi mes tendres, mes chaleureux remercîments ; c’est que durant cette longue navigation du Nil où toutes mes pensées vous accompagnent, le souvenir de la bonne action que vous avez faite ne vous quitte pas, et qu’il soit en vous, comme l’une de ces bénédictions infiniment douces, que le ciel répand sur les belles âmes. Adieu, monsieur et cher ami, que vous dire encore, sinon que nous vous aimons, non pas seulement cette chère Amélie et moi, mais mes frères, avec qui tout m’est commun, mais notre famille de Lyon, tout affligée de n’avoir pu vous voir au passage pour vous remercier ; mais tous mes amis qui savent et qui admirent ce que je vous dois. Votre ami, votre heureux ami.