un prince.faible, et, dès lors, ce qui n’étonne pas, un prince mauvais : Il était servi par deux grands hommes d’épée, Aétius et Boniface ; mais en même temps par deux traîtres qui se détestaient, capables, pour se perdre l’un l’autre, de perdre leur maître avec eux Aétius, qui négocia continuellement avec les Huns ; Boniface, qui vendit.l’Afrique aux Vandales Aétius, qui tua Boniface de sa main et qui fut poignardé par la main de Valentinien, destiné à tomber lui-même sous le poignard de Pétronius Maximus, dont il avait outragé la femme. Maximus succéda à son trône et à sa couche, jusqu’à ce que la veuve de Valentinien elle-même, ayant eu rêvélation du crime de son nouvel époux, appelle à son tour Genséric et lui livre les portes de Rome. C’est le signal de la mort de Maximus, lapidé au moment où il s’apprêtait à fuir. Puis viennent Avitus, Majorien, Sévère, dont les règnes d’un moment sont dévorés à.l’approche définitive de l’extermination, et précèdent à pèine le dernier jour qui allait sonner, en 476, pour l’empire d’Occident. Les ennemis de la civilisation s’appelaient Attila, qui, avec trois cent mille hommes derrière lui, faisait la terreur de la Germanie, de la Gaule et du monde entier, et Genséric, maître du Midi, de l’Afrique, et redouté même par les guerriers d’Attila. Voilà les deux périls dont il fallait sauver le monde. Un jour Attila envoya dire aux deux Césars
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