Page:Ozanam - Œuvres complètes, 3e éd, tome 2.djvu/443

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suites ne sont pas seulement nombreux, ils sont unis. : sous la domination franque, ils forment le collége des échevins. Quand les cités s’affranchissent, ils ont leur place parmi ces corps de métiers qui font la force des républiques italiennes: un document de 1142 montre déjà les avocats de Florence réunis en corporation[1]. Enfin, lorsqu’en 1266 Florence, délivrée des Gibelins, se donne des lois nouvelles, et que chacun des sept arts majeurs forme une compagnie armée avec ses officiers, ses consuls et son gonfalon, l’art des juges et notaires y paraît, portant sur sa bannière une étoile d’or en champ d’azur ; et l’art des médecins et pharmaciens, portant l’image de Notre-Dame en champ vermeil[2].

Les juriconsultes lettrés

Le statut de 1266 armait les sept métiers : il-ne les constituait pas, il les supposait organisés ; et l’on a droit de croire que depuis longtemps -la compagnie des médecins et celle des jurisconsultes avaient leurs statuts, leurs conditions d’admission, d’apprentissage et d’études. A Rome ; le candidat qui aspirait aux fonctions de juge comparaissait


    interfuit, Teutpertus item, Petrus item, Sigefredus item, Petrus item, Donatus item.
    . Ego Johannes notarius interfui. Ego Florentius notarius ibi fui. : Ego Petrus item. Ego Roselmus item. Ego Hugo notarius domini imperatoris ibi fui.
    Galvaneus Flamma, Manipulus FLorum; cap 326: « Judices sive jurisperiti CC, notarii ccc, iidem imperiales DC, medici CC . »

  1. Lami, Lezioni di antichita tosc. Prefaz. « Ego Henricus, unus ex Florentina advocationé causidicus. »
  2. Villani, lib.VII, cap. 13.