Les Irlandais hors de chez eux.- École de Saint-Gall.
Mais ces pourceaux, ces bêtes farouches, ces barbares, qu’on traitait avec tant de mépris, ne se laissaient pas dérober la perle de la science : les écoles d’Irlande étaient à peine ouvertes, qu’on y vit accourir tout l’Occident. En 536, cinquante moines du continent débarquaient à Cork. Au septième siècle, c’était une coutume reçue chez les Francs, après avoir épuisé l’enseignement ordinaire des églises et des monastères, de passer en Irlande : saint Vandrille avait résolu de visiter ce savant pays, et, un peu plus tard, l’évêque Angilbert y séjourna plusieurs années pour étudier les Écritures[1] . A leur tour, les Irlandais, poussés par la vocation toute puissante qui les arrachait de leurs cellules pour les jeter sur les côtes de Flandre, dans les déserts du Jura, et jusqu’au delà des Alpes, y portèrent les lettres avec l’Évangile. Saint Colomban, ce prêtre
- ↑ Mabillon, Annales SS. 0. S. B. Vita S. Wandragesili ap. Mabillon A. SS. 0. 5. B., sec. Il, 526. Bède, Hist. eccles., lib. III, cap. VII.
pulmonee tonstrum, sed gaudifluam pectoreis arto procellam arteriis, cum insignes sophiae speculator arcatores, qui egregiam urbani tenoris propinant faucibus lympham, vipereosquelitteraturae plasmant syllogismos. 5. bis senos exploro vechros qui ausonicam lacerant palatham. 7 Pantes solitum elaborant orgium. 8. « Sophicam stemicate coloniam, ac litterales speculamini apices. Nonnulli cerimonicant arcatori trophea, si salubrem pectureo carpserit soporem claustro, ni rutilante Phœbei orientis ardore somniosum evellerit palliebris oblectamentum, tritamque aptaverit lumbis stragulam, lectoralem cudere industriam. Ut quid nos tonitruosos ermonum obruis clangore, et internas loqueloso tuniore perturbas aurium cavernas ? Totum namque nocturni ligonis lectriceis censuimus stadium excubiis ; vos soporea oblectastis pernas tabe : ob hoc nunc somnolentus nos stigat tactus. »