des instituteurs capables de leur enseigner autre chose qu’a épeler les syllabes d’un journal, et à charbonner sur les murs l’ordre du jour des barricades. Ah que ces esprits timides sont loin de s’entendre avec nous, qui, au lendemain de la première communion, après trois ans d’études dans la meilleure des écoles chrétiennes, quand le fils de l’ouvrier en sortirait tout couvert de couronnes, ne tenons pas son éducation pour finie qui voudrions l’accompagner d’un patronage intelligent chez son maitre d’apprentissage, lui ouvrir des écoles d’adultes chaque soir et chaque dimanche, et inaugurer dans les faubourgs de Paris autant de Conservatoires des arts et métiers, autant de Sorbonnes populaires, où le fils du mécanicien, du teinturier et de l’imprimeur, trouvât, comme celui du médecin et du jurisconsulte, le bienfait de l’enseignement supérieur, les plaisirs de l’intelligence et la joie de l’admiration ! Non, je ne m’étonne plus de l’opiniâtreté des politiques à écarter le repos du dimanche, je n’accuse plus leur complicité avec les passions irréligieuses, je n’accuse que leur paresse à remplir le vide de cette journée, dont le prêtre ne réclame qu’une heure, et qui laisserait tant de place à la sollicitude d’un pouvoir bienfaisant, aux cours publics, aux bibliothèques du peuple, aux exercices militaires pour les jeunes gens, aux sociétés d’émulation et d’assistance mutuelle pour tous. Eh quoi ! les hommes des professions
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