céder des doctrines grandes et généreuses aux désolantes maximes de Condillac et de Volney. Des philosophes, même de l’époque de Condillac, se sont associés à ce mouvement, et la science s’est embellie des écrits de MM. Portalis, Degérando, Laromiguière. D’un autre côté, le catholicisme s’est choisi dans la personne de MM. de Chateaubriand et de Lamennais, de glorieux défenseurs. Et, tandis que MM. Cuvier et de Humboldt prouvaient l’accord des recherches savantes avec les Livres de Moïse, un professeur illustre, malgré son attachement à la secte protestante, proclamait loyalement les bienfaits de l’Eglise : Benjamin Constant rendait un hommage éclatant à la religion chrétienne, dans un ouvrage entrepris sous une inspiration athée ; M. Michaud retraçait d’une main pieuse les nobles souvenirs des croisades M. Alphonse de Lamartine faisait entendre les accents d’une poésie vraiment chrétienne, semblable aux chants magnifiques des prophètes, semblable aux choeurs harmonieux de la vieille Jérusalem. Tournez maintenant vos regards sur les peuples qui nous environnent dites, quelle est cette main invincible qui entraîne dans le sein du catholicisme les savants de l’Allemagne protestante ? quelle est cette énergie victorieuse qui a ramené au giron de l’Eglise les Creutzer, les Schlegel, les Haller, les Stolberg, les d’Eckstein, devenus les appuis inébranlables de leur mère adoptive ? dites,
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