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Page:Pécontal - Ballades et légendes, 1846.djvu/255

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L’oiseau devient plus radieux encor,
L’hymne incessant coule à flots sans mélanges :
Il dit les cieux et l’auréole d’or
Qui ceint le front des élus et des anges.

L’homme de Dieu longtemps reste abîmé
Dans des torrents d’ineffables délices ;
Il s’en abreuve, et son cœur enflammé
Veut boire encore aux célestes calices.

À son extase à regret s’arrachant :
« Voici bien plus d’une heure, dit le prêtre,
Que cet oiseau me charme par son chant ;
À ce plaisir j’ai trop cédé peut-être.