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Page:Pécontal - Ballades et légendes, 1846.djvu/257

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Le bois ainsi de nouveau transformé,
Le moine arrive au bout, il voit l’espace ;
L’eau suit toujours son cours accoutumé,
Et la colline est à la même place.

Le cloître seul est changé de tout point.
« Comment cela, mon Dieu, s’est-il pu faire ?
Voici des tours où l’on n’en voyait point ;
Toits, et pignons, et portes, tout diffère, »

Le moine à peine en peut croire ses yeux ;
Il entre au cloître, et partout ne rencontre
Que gens surpris, à l’air mystérieux,
Parlant tout bas aussitôt qu’il se montre.