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Page:Pécontal - Ballades et légendes, 1846.djvu/47

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Car c’est là qu’on entend des voix vraiment damnées
Et d’autres diables que Robert !


Je ne saurais jamais vous peindre le vacarme
Et le sabbat qu’ils font pour répandre l’alarme ;
On les dirait encore aux prises avec Dieu,
Tant ils sont indignés, tant leur noire furie
Rugit, tempête et semble un grand bruit de tuerie,
Ou de blasphèmes au saint lieu !


Tantôt avec fracas ils roulent dans les nues,
Arrachent l’avalanche aux montagnes chenues,
La rendent homicide, et, se joignant aux vents,
De tout ce qui trépasse ils expriment le râle.