Page:Péguy - Les Mystères de Jeanne d’Arc, volume 2.djvu/68

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le porche

Et tranquillement il vous les avait mis.

Par la prière il vous les avait mis.

Tout tranquillement dans les bras de celle qui est

chargée de toutes les douleurs du monde. Et qui a déjà les bras si chargés. Car le Fils a pris tous les péchés. Mais la Mère a pris toutes les douleurs.

��Il avait dit, par la prière il avait dit : Je n'en peux

plus. Je n'y comprends plus rien. J'en ai par dessus la tête. Je ne veux plus rien savoir. Ça ne me regarde pas.

(Il faut que France, il faut que chrétienté continue.) Prenez-les. Je vous les donne. Faites-en ce que vous

voudrez. J'en ai assez. Celle qui a été la mère de Jésus-Christ peut bien aussi

être la mère de ces deux petits garçons et de cette

petite fille. Qui sont les frères de Jésus-Christ. Et pour qui Jésus-Christ est venu au monde. Qu'est-ce que ça vous fait. Vous en avez tellement

d'autres. Qu'est-ce que ça vous fait, un de plus un de moins. Vous avez eu le petit Jésus. Vous en avez eu tant

d'autres. (Il voulait dire dans les siècles des siècles, tous les

enfants des hommes, tous les frères de Jésus, les

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