Page:Péguy - Les Mystères de Jeanne d’Arc, volume 2.djvu/70

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le porche

Depuis ce temps-là tout marchait bien.

Naturellement.

Comment voulez-vous que ça marche autrement.

Que bien.

Puisque c'était la sainte Vierge qui s'en mêlait.

Qui s'en était chargée.

Elle sait mieux que nous.

��Et Elle, qui les avait pris, pourtant elle en avait avant

ces trois-là. (Il avait fait un coup unique. Pourquoi tous les chrétiens ne le font-ils pas ?) Il avait été rudement hardi. Mais qui ne risque rien, n'a rien. Il n'y a que les plus honteux qui perdent. Il est même curieux que tous les chrétiens n'en fassent

pas autant. C'est si simple. -_

On ne pense jamais à ce qui est simple. On cherche, on cherche, on se donne un mal, on ne

pense jamais à ce qui est le plus simple. Enfin on est bête, vaut mieux le dire tout de suite.

��Et Elle, qui les avait pris, pourtant elle n'en manquait

pas. Elle en avait avant ces trois-là, elle en aurait, elle en

avait après.

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