attribuées à Buffalmaco : « Nous autres peintres, nous ne nous occupons que de faire des saints et des saintes sur les murs et les autels, afin qu’au grand dépit des démons, les hommes soient plus portés à la piété. » Nous savons que ce même giottesque montait, après vêpres, sur la colline de Fiesole et buvait frais avec des camarades.
Rio, dans son Art chrétien, dit littéralement que « l’atelier du peintre était transformé en oratoire, vers 1350 ». Il représente la confrérie de Saint-Luc non comme une réunion d’artistes se communiquant leurs découvertes ou délibérant sur l’adoption de nouvelles méthodes, mais en pieuse assemblée ayant ce but unique, rendere lode e grazie a Dio.
Nous touchons ici à la grande erreur de l’enseignement sacerdotal. Est-ce un heureux changement, celui qui transforme un lieu d’activité et de création en formule passive ?
Quelles louanges et quelles