il faut entendre par l’Église, l’hégémonie vaticane : or, de la fin du Xe siècle jusqu’à la Renaissance, beaucoup cherchèrent le salut hors de l’Église.
On peut être fort honnête homme et parfait chrétien, en blâmant le Pie IX de Castelfidardo, le Léon XIII des concessions et le Pie X de l’inertie.
C’est même d’une conception trop parfaite de la religion que sort souvent l’hérésie.
Aujourd’hui les partis groupent des intérêts ; jadis l’enthousiasme fomentait des mouvements d’âme, et on mourait pour la vérité entrevue.
L’Église a brûlé et massacré plus de saints que le calendrier n’en énumère, au nom de l’unité, conception certes grandiose mais aussi politique que religieuse et plus césarienne qu’évangélique.
Il ne faut pas faire grand état des doctrines dissidentes. Saint Thomas mérite l’admiration qu’on lui dédie et les formules hérétiques