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1836


LA DÉFENSE D’AIMER


Opéra comique en 3 actes



commencé à Teplitz en Bohême, composé à Magdebourg en 1835-36 et représenté sous le titre de la Novice de Palerme.

1839. Sur la recommandation de Meyerbeer, Dumersan devait la traduire pour le théâtre de la Renaissance qui fit faillite.


Ce poème emprunté à Mesure pour mesure de Shakespeare, glorifie l’amour sensuel, bafoue le puritanisme hypocrite : l’intrigue est assez vive et hardie, les passions juvéniles s’y donnent libre cours ; antithèse absolue des Fées.

Dans « la Défense d’aimer », il avait Auber pour modèle. À Magdebourg, le 29 mars 1836, ce fut une confusion épouvantable ; on n’entendit rien. On n’avait autorisé la pièce que sous le titre : « la Novice de Palerme ». La deuxième représentation n’avait que trois spectateurs et fut empêchée, par une querelle des acteurs. On peut remarquer une mélodie religieuse de « la Novice de Palerme » que répètent alternativement instruments à vent et à cordes sans introduction au troisième acte.