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Page:Pépin - Les barricades en 1832.djvu/38

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L’OPPOSITION A VOULU ATTRIBUER LA CAUSE DE TOUS CES
MALHEURS AU SYSTÈME DU 13 MARS.
CE QUE C’EST APRÈS TOUT QUE CE SYSTÈME.



Les politiques, que l’on estimait de pire condition que le huguenot, parce qu’ils plaidoyent pour la paix.
(Recherches de Pasquier, liv. 8, ch. 55.)


Or l’Opposition, que la victoire du Juste-Milieu avait d’abord frappée de terreur, s’est ravisée depuis ; elle a voulu tout rejeter sur le système du 13 mars et sur ses partisans. Mais après la défaite des anarchistes, l’enthousiasme universel des citoyens et des soldats pour la monarchie, malgré le système du 13 mars, a été encore un éclatant démenti donné à l’Opposition et à toutes ses prévisions et prophéties ; il est du moins resté présumable que ce système avait pour lui une assez grande majorité.

Ce système donc, qu’on appelle système du 13 mars, si violemment attaqué par l’Opposition, quel est-il ? À vrai dire, est-ce bien un système ? Y a-t-il un système du 13 mars ? En d’autres termes, le système qu’on appelle ainsi appartient-il à Périer ?

S’il était vrai que le système du 13 mars appartînt uniquement à l’homme que la France regrette aujourd’hui, quelque bon que fut ce système, il serait peu rationnel de vouloir le main-