COÏNCIDENCE
DE PLUSIEURS FAITS AVEC LES JOURNÉES DES 5 ET 6 JUIN.
CHARTE DE 1832, AFFAIRES DE LA RUE DES PROUVAIRES,
GRENOBLE, MARSEILLE, COMPTE RENDU, ETC.
À voir ce qui s’est passé chaque jour sous nos yeux, depuis vingt mois, à voir ce mouvement, cette inquiétude vague, cette impatience de vivre[1], à voir tout ce dévergondage de sentimens et d’opinions, ces scènes bizarres, tour-à-tour comiques et sérieuses, tour-à-tour bouffonnes et tragiques, on dirait qu’un vertige s’est emparé des Français, on dirait que ce peuple si sage, si modéré en Juillet, a eu bientôt regret de sa sagesse et de sa modération de 1830, et qu’il a voulu se punir lui-même par des folies et des exagérations de tout genre.
Les théories les plus étranges ont été posées et développées, des propositions singulières gra-
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Aujourd’hui que personne
Ne peut chez soi rester en paix,
Et que de toutes parts l’ambition bourgeonne
Sur les crânes les plus épais.A. Barbier, Jambes (V).