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les cheveux blancs de la froide vieillesse, ce qui rappelle l’hiver. Car, aux yeux des poètes, les forêts qui couronnent nos coteaux en sont la chevelure, et quand l’hiver les couvre de ses frimas, ce sont les cheveux blancs de la nature défaillante, dans la vieillesse de l’année :

Cum gelidus crescit canis in montibus humor.

Ainsi, le prétendu prince de Canino n’est que l’hiver personnifié ; l’hiver qui commence quand il ne reste plus rien des trois belles saisons, et que le soleil est dans le plus grand éloignement de nos contrées envahies par les