que c’est la gouttière ; je dirai : « un nuage des airs », etc., etc.
Mais j’ai heurté trop mollement. Toc-toc !
J’ai des pulsations énormes.
Enfin ! voici la duègne, la jeune duègne.
— Bonsoir, monsieur Tournemine ! quelle agréable surprise ! Que vous êtes aimable de venir nous voir par cet affreux temps ! Entrez vite.
Au fond du vestibule, je remarque une silhouette gracieuse et je m’attarde à déposer mon parapluie. Mais Mme Olivet m’ouvre la porte d’une jolie chambre.
— Ah ! monsieur, comme c’est aimable ! Venez par ici, je vais activer le feu.
— Madame, je déshonorerai votre parquet avec mes grands pieds humides. Je serais très bien à la cuisine.
— Vous serez encore mieux ici. D’ailleurs, je vous le dis en confidence, tout est en l’air à la cuisine.
— Moins que chez moi.
— Oh ! non !
Elle rougit et ajoute :
— Du moins, je le suppose.
Tout en m’installant dans un vrai fauteuil, moelleux et profond, elle gémit sur sa toilette ; elle s’excuse de me recevoir ainsi en négligé. Elle est occupée à faire des… de la… mettons des confitures. Ce n’est pourtant pas cela ; elle m’a donné un autre nom,